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Les lectures de Doris
27 octobre 2014

Reset

Ami Lecteur, il s’agit ici de la chronique du second et dernier tome du dyptique « Reboot ». Si tu n’as pas lu le premier tome, ça va donc forcément spoiler pour toi et c’est dommage ! Je te redirige donc au besoin vers ma chronique du premier tome.

 

resetReset de Amy Tintera

Editions: Le Masque (Msk)

316 pages

Paru le 17 septembre 2014

Aperçu : Wren pensait qu'elle avait laissé son humanité de côté après son décès à 12 ans, juste avant qu'elle ne revienne à la vie 178 minutes plus tard en Reboot. Avec ses nouvelles abilités et son absence d'émotion, Wren 178 est devenue la meilleure de son groupe. Mais l'arrivé de Callum 22 a tout changé...
Maintenant qu'ils se sont tous les deux échappés, ils sont prêts à mener une vie paisible avec les autres Reboots. Mais Micah 163 a des plans plus sombres: éliminer les humains jusqu'au dernier. Micah a depuis quelques années rassemblé une armée de Reboots tous prêts à agir. Callum, quant à lui, n'est pas de cet avis et veut absolument protéger les humains alors que Wren veut simplement se tenir à l'écart de tout combat. Coincés entre Micah et le SHER toujours actif, Wren et Callum pourront-ils jamais retrouver leur liberté ?

Mon commentaire général : De l’action, de l’action et toujours de l’action...

Ma note: 8/10

Les citations qui résument tout : «Tu n’as pas le droit d’être fou de rage qu’on t’ait assassiné, alors ferme-la et souris», «Wren n’est évidemment pas morte [...]. Si j’étais toi, j’aurais la trouille. », «Est-ce que c’est génial d’être toi ? Est-ce que tu t’assois pour te délecter d’être aussi géniale ? »   

Mon avis (sans spoiler) :

J’attendais avec impatience la suite de Reboot, qui avait été pour moi une très bonne surprise. Et au final, je ne vais pas y aller par quatre chemins : je suis assez mitigée sur ce second tome.

Pourtant, l’histoire se déroule tambour battant du début jusqu’à la fin. Il y a de l’action à profusion, des retournements de situation, des méchants, des combats... Il n’y a pas vraiment de temps mort, il se passe toujours quelque chose.

Pourquoi n’ai-je pas accroché alors ? Je crois que ce qui m’avait plu dans le premier tome, c’était l’humanisation de Wren au contact de Callum, la cohabitation entre les Reboots et les humains, leur façon de réagir les uns avec les autres, tellement bien décrite, que j’avais envie de prendre fait et cause pour les Reboots.

Dans ce tome, le récit est raconté du point de vue de Wren et de Callum en alternance (un chapitre chacun) et premièrement, je n’ai pas vraiment vu de différence entre les deux « voix ». Il m’est arrivé de regarder le titre du chapitre pour savoir qui parlait... D’autre part, l’histoire se passe presque exclusivement dans un monde de Reboots, avec très peu d’interaction avec les humains. Même si on découvre que certains Reboots sont plus « humains » que d’autres, que ça n’a pas vraiment de corrélation avec leurs numéros, et qu’ils sont capables de développer des sentiments.

A propos de sentiments d’ailleurs, même si la relation entre Wren et Callum évolue, j’avais été plus touchée par leur amour naissant dans le premier tome, que par la tournure que prend leur couple dans ce second volet. J’ai eu l’impression que le récit tournait autour de « Mais où est Callum ? » pour Wren et « Mais où est Wren ? » pour Callum.

Enfin, même si on peut noter une évolution favorable de personnalité pour Wren et Callum, les autres personnages ne m’ont fait ni chaud ni froid. Les méchants sont méchants, les gentils sont gentils, tout ça est un peu trop lisse à mon goût.

Une petite déception donc, pour la conclusion de ce dyptique que j’avais hâte de découvrir. Peut-être en attendais-je trop justement...

 

Mes commentaires non censurés :

Comme je le disais plus haut, il y a deux évolutions notables de personnalité : l’humanisation de Wren et l’affirmation de Callum.

Lors de ce tome, Wren apprend à dévoiler ses sentiments. Sa déclaration d’amour à Callum (« Je t’aime probablement ») m’a d’ailleurs arraché un petit rire, je dois bien l’avouer. Mais il n’y a pas que ça. En épargnant le commandant Mayer, elle montre qu’elle n’est plus le bon petit soldat de la SHER. D’autant qu’avec le réveil d’une Reboot au numéro plus élevé que le sien (même si les numéros n’ont alors plus d’importance), elle risque de n’être plus la plus déshumanisée du coin. Mais voilà une question intéressante : si la nouvelle Reboot est « élevée » dans un contexte plus humain, saura-t-elle retrouver plus rapidement la trace de ses émotions ?

Concernant Callum, on observe une révolution assez intéressante. Dans le premier tome, il était un peu le boulet de Wren, celui pour lequel elle devait prendre tous les dangers afin de le maintenir en vie. Dans ce volet, Callum se prend en main et se met à faire des choses par lui-même, comme élaborer des plans et se positionner en chef de groupe. Et ça, c’est un très bon point.

Concernant les autres personnages, je n’ai pas noté beaucoup de commentaires, tout simplement parce que je n’ai pas été spécialement touchée par les uns ou les autres.

Micah est un méchant tout à fait conventionnel : le règne par la peur et la violence, la vengeance, l’anéantissement de la race humaine... J’ai tout de même été surprise par l’affrontement final entre Wren et lui. Je m’attendais à un combat épique. Il a duré une page... J’aurais aimé quelque chose de plus construit.

Riley est sympathique et l’exemple parfait pour confirmer que les sentiments n’ont rien à voir avec le chiffre d’un Reboot puisque malgré son 157, il sait faire preuve de discernement et de compassion. Pourtant, je n’ai pas vraiment été touchée par sa mort, c’est dommage.

Addie aurait pu être un personnage secondaire plus développé. J’ai aimé ces scènes de copinage avec Wren et je pense que le récit – et Wren – aurait gagné à ce qu’il y en ait un peu plus.

Pour finir, je dirais qu’il m’a aussi manqué un peu du côté « zombie » du premier tome, qui finalement m’avait bien plu. Ici, il s’agit plus de super-héros, super résistants, à la cicatrisation ultra-rapide, des super-humains, plutôt que des morts-vivants. Amy Tintera aurait pu jouer un peu plus de cet aspect-là, avec une petite pointe d’humour qui aurait apporté un peu de légèreté à ce récit tout en action.

 

Et toi, Ami Lecteur, qu’en penses-tu ? Dis-le-moi en commentaire.

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