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Les lectures de Doris
11 avril 2016

Cité 19, tome 1: Ville Noire

cite 19

Cité 19, tome 1 : Ville noire de Stéphane Michaka

Editions : Pocket jeunesse

349 pages

Paru le 15 octobre 2015

Aperçu : Que faisait le père de Faustine à minuit au sommet de la tour Saint-Jacques ? Et qui l'a précipité dans le vide ? Convoquée pour identifier le corps, Faustine ne reconnaît pas les mains de son père. Persuadée qu'il a été kidnappé par une secte mystérieuse, elle se lance sur la piste d'un inquiétant personnage. Elle suit l'homme dans une station de métro, trébuche, perd connaissance et se réveille… 150 ans plus tôt ! Pour Faustine, c'est le début d'une série d'aventures, aux confins du thriller, de la science-fiction et de l'Histoire.

 

 

 

 

 

Mon commentaire général : un mélange de Doctor Who, Matrix et des Experts...

Ma note : 6/10

La citation qui résume tout : «La réalité nous échappe.»

Mon avis (garanti sans spoiler) :

Si Cité 19 est bien un croisement de thriller, de science-fiction et de récit historique, j’ai été assez décontenancée par la façon dont les choses s’imbriquent. Car c’est un mélange de tout à la fois, en même temps, ce qui m’a un peu perdue.

C’est d’ailleurs une chronique assez difficile à rédiger pour moi, je cherche vraiment mes mots car ce roman me laisse un sentiment mitigé que j’ai du mal à expliquer.

Tout d’abord, le roman est composé de deux parties assez distinctes avec entre les deux un twist surprenant auquel je ne m’attendais pas du tout.

Je crois que si j’ai eu du mal à entrer dans la première moitié du livre, c’est à cause du personnage de Faustine avec lequel je n’ai pas vraiment eu d’empathie. Je n’ai pas perçu les émotions qu’elle aurait dû ressentir avec les évènements qui lui arrivent, la mort de son père en tête de liste (je ne te révèle rien, c’est écrit dans le résumé). Si l’action est réellement une composante de l’histoire et que les coutumes du XIXe siècle sont impeccablement décrites, ce qui montre un travail de recherche remarquable de la part de Stéphane Michaka, l’attitude de Faustine m’a paru étrange et comme je ne veux pas te spoiler l’intrigue, je ne peux pas expliciter davantage.

La seconde partie, qui fait intervenir plus de personnages, m’a vraiment surprise et a soulevé en moi une montagne de questions qui ne trouvent pas de réponse dans cet opus mais qui je pense, devraient être éclaircies dans le tome 2.

Ce qui m’a surprise aussi, c’est le côté thriller qui est assez marqué et que je ne m’attendais pas à trouver dans un ouvrage estampillé jeunesse. Certaines scènes sont très violentes, le livre n’est donc pas à mettre dans toutes les mains...

En résumé, si le contexte historique est vraiment fouillé et l’effet de surprise bien maitrisé, Cité 19 n’a pas réussi à me captiver à cause d’une héroïne un peu froide et d’un mélange des genres un peu trop confus à mon goût. Je lirai quand même le tome 2, Zone Blanche, parce que je suis curieuse et que j’ai envie de savoir de quoi il en retourne...

 

Et maintenant, passons à mes commentaires non censurés... Attention spoilers ! Si tu ne veux pas en savoir plus sur l'histoire, arrête-toi ici !

 

Mes commentaires non censurés :

En y réfléchissant bien, je pense que mon point noir dans ce roman, c’est Faustine.

Habituellement, j’aime les personnages complexes, dont le caractère est nuancé. Une jeune fille au besoin d’indépendance assez marqué, avec une violence contenu et qui n’hésite pas à se faire passer pour un garçon dans le Paris du XIXè siècle, traduisant une faculté d’adaptation exceptionnelle, aurait donc dû me captiver. Malheureusement, je l’ai trouvée assez dépourvue d’émotions, ce qui ne m’a pas permis d’éprouver de la sympathie pour elle.

En apprenant la mort de son père – de façon extrêmement brutale, qui plus est – elle ne s’effondre pas, ne tombe pas dans un désespoir extrême. Pourtant, se retrouver orpheline à 17 ans aurait de quoi traumatiser même une personne au fort caractère. De même, en se réveillant après avoir fait un bond de 150 ans en arrière, je ne l’ai pas sentie perturbée. La réaction normale aurait été de se croire folle à lier et de se faire interner, de questionner les gens, de se rouler en boule dans un coin en pleurant toutes les larmes de son corps... Même sa tentative de suicide avortée ne m’a pas fait trembler...

Ce qui m’a aussi perturbée est que la jeune fille ne doit passer qu’une dizaine de pages à vraiment chercher son père... Car dès qu’elle atterrit au XIXe siècle, ses pensées sont uniquement tournées vers son enquête et la vengeance. Papa a été purement et simplement rayé de l’équation...

Difficile dans ce cas d’éprouver de l’empathie pour cette jeune fille qui se conduit comme une machine de guerre, lancée en avant, sans que rien ni personne ne puisse l’arrêter.

C’est dommage parce que l’idée du roman est bonne, le mélange de science-fiction à la Matrix, de thriller et de plongée historique original, et que le rebondissement entre les deux parties est étonnant. Si l’héroïne avait été plus attachante, je pense que j’aurais pu adorer ce roman. C’est pour ça que je laisserai sa chance au second tome, en espérant que Faustine me devienne plus sympathique.

 

Et toi, Ami Lecteur, qu’en penses-tu ?  Es-tu prêt à voyager au XIXe siècle?

Dis-le moi en commentaire.

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Commentaires
R
J'ai fais le voyage (je viens de publier mon avis) et j'ai beaucoup aimé ! Je veux lire la suite très vite !!!
Répondre
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