Follow me back
Follow me back de A.V. Geiger
Editions : Robert Laffont Collection R
358 pages
Paru le 8 juin 2017
Aperçu : Follow me. Love me. Hate me.
#EricThornObsessed
Agoraphobe, Tessa Hart ne parle à presque personne au quotidien, exception faite des réseaux sociaux où elle nourrit sa passion pour Eric Thorn, le prodige pop-rock de sa génération. Prenez-la pour une folle si vous voulez, mais il est le seul qui semble la comprendre, alors même qu'ils ne se sont jamais rencontrés...
Pris au piège entre son contrat et des fans envahissants au point de lui faire craindre pour sa vie, Eric se crée un faux compte Twitter pour troller l'un de ses plus gros followers, @Tessa©Eric. Au lieu de ça, la relation qu'ils tissent sur Twitter dépasse vite tout ce qu'ils auraient pu imaginer. Et lorsque les deux se donnent rendez-vous dans la vraie vie, ce qui aurait pu être la plus belle rencontre de tous les temps vire au cauchemar...
Mon commentaire général : Méfie-toi des réseaux sociaux…
Ma note : 8/10
La citation qui résume tout : « Après tout ce n’est que Twitter, non ? Juste des mots. Rien de réel.» (p.93)
Mon avis (garanti sans spoiler) :
Follow be back, initalement publié sur Wattpad, est un des romans phénomènes de l’été 2017. Je me méfie habituellement des romans phénomènes mais le résumé me donnait vraiment envie de le lire…
Alors me voici, après une lecture qui n’aura pris que deux petites soirées. Il faut dire que la plume est très fluide et que ça se lit vraiment très bien, même si au début (et jusque une bonne moitié), je ne savais pas vraiment où j’allais et où l’autrice voulait m’emmener. De plus, pour moi qui ne suis qu’une simple utilisatrice de Twitter, j’ai parfois été perdue dans les méandres des réseaux sociaux…
Ceci dit, j’ai trouvé que l’histoire abordait bien les problématiques des inconditionnels des réseaux sociaux (course à la popularité, au nombre d’abonnés, au retweets…) mais aussi les troubles psychologiques (obsession, paranoïa, agoraphobie), dont les symptômes chez les personnages sont tout à fait crédibles.
J’aurais aimé m’attacher davantage aux personnages mais cela ne m’a pas empêché d’apprécier ce roman.
Je dois aussi avouer qu’à partir d’un certain point, j’ai vraiment eu du mal à lâcher mon livre et que seule la fatigue et mes yeux qui se fermaient tout seuls m’ont contrainte à abandonner – momentanément – le roman.
En plus de la romance qui s’installe doucement, le côté thriller se révèle petit à petit, jusqu’à une fin hallucinante que je n’avais vraiment pas vu venir et qui me donne envie de me jeter immédiatement sur le tome 2. Seul problème : il n’est pas encore paru ! Et là, c’est moi qui vais devenir #FollowmebackObsessed !
Et maintenant, passons à mes commentaires non censurés... Attention spoilers ! Si tu ne veux pas en savoir plus sur l'histoire, arrête-toi ici !
Mes commentaires non censurés :
Cette fin, quelle surprise ! Alors qu’on croyait les choses sagement rentrées dans l’ordre, A.V. Geiger relance la machine à spéculations avec seulement sept pages de compte-rendu d’auditions de police. D’ailleurs c’est une excellente idée ces retranscriptions d’entretiens !
Alors qu’on croyait Tessa et Eric sortis d’affaire, voici que leur disparition, associée à d’importantes tâches de sang, nous laisse penser à une issue bien moins heureuse que prévue pour nos deux amoureux… Ah ! C’est cruel ! Mais j’aime quand les auteurs arrivent à nous surprendre comme ça !
Le seul souci que j’ai avec ce livre (hormis les longueurs du début), c’est que je ne me suis pas vraiment attachée aux personnages. Eric est le prototype du book boyfriend et pourtant je n’ai pas craqué pour lui. Avec Tessa, c’est différent. On sait en tant que lecteur qu’elle nous cache des choses depuis le début et donc il est compliqué d’éprouver de l’empathie.
Mais, soyons honnêtes, même si je ne suis pas #EricThornObsessed, je vais évidemment me jeter sur la suite dès qu’elle sera disponible car il me faut absolument savoir ce qu’il s’est passé !
Et toi, Ami Lecteur, qu’en penses-tu ? Deviendras-tu fan d’Eric Thorn ?
Dis-le moi en commentaire.