[CHRONIQUE] Ready player two d’Ernest Cline
Ami Lecteur, il s’agit de la chronique du deuxième tome de la série Ready player. Si tu n’as pas lu le tome précédent, ça va forcément spoiler pour toi et ça serait dommage. Je te renvoie donc si besoin à mon billet sur Player one (tome 1).
Ready player two d’Ernest Cline
Editions : Michel Lafon
402 pages
Paru le 10 Juin 2021
Aperçu : Une nouvelle quête.
Deux mondes en jeu.
Êtes-vous prêts ?
Quelques jours après avoir remporté le concours de James Halliday, le fondateur de l'OASIS, Wade Watts fait une découverte extraordinaire. Cachée dans les coffres d'Halliday, attendant d'être découverte par son héritier, se trouve une nouvelle technologie susceptible, encore une fois, de changer le monde et de rendre l'OASIS plus merveilleux et addictif.
Avec cette invention viennent une nouvelle énigme, l'ultime quête créée par Halliday, et un adversaire aussi puissant que dangereux, prêt à tout, y compris à tuer des millions de personnes, pour atteindre son objectif.
Cette fois, ce n'est plus seulement le destin de l'OASIS qui repose entre les mains de Wade, mais celui de toute l’humanité.
Mon commentaire général : Pour les fan de culture geek et années 80 !
Ma note : 7/10
La citation qui résume tout : « J’ai déclenché une suite d’évènements qui allaient transformer radicalement le destin de l’humanité. » (p.31)
Mon avis (garanti sans spoiler) :
J’avais bien aimé Player One, le premier opus de cette série, qui ne nécessitait pas forcément de suite à mes yeux. Quand j’ai appris que la partie recommençait, je me suis quand même empressée de porter volontaire pour une nouvelle aventure.
Les évènements reprennent trois ans après la fin de la quête précédente. Entre temps, Wade et ses amis ont fait une découverte extraordinaire : James Halliday avait créé une technologie révolutionnaire, nommée l’ONI. Grâce à ce casque qui se connecte directement aux cerveaux des utilisateurs, les joueurs peuvent vivre des expériences incroyables, plus vraies que nature. De plus, avec l’ONI, James Halliday avait codé une nouvelle quête pour son héritier : retrouver 7 fragments pour reconstituer « l’âme de la sirène ». Or Wade n’est pas le seul à convoiter ces fragments. Un ennemi inattendu se dévoile et menace d’anéantir tous les utilisateurs connectés, des millions, si Wade ne lui remet pas les fragments. Or, il n’a toujours pas réussi à déchiffré la première énigme et le chronomètre est enclenché…
Si j’ai retrouvé l’OASIS avec plaisir, j’ai parfois trouvé le temps long dans ma quête. Ainsi, il faut presque 150 pages pour que l’intrigue se lance vraiment. Au programme, encore des clins d’oeil à la culture geek et aux années 80, le signe distinctif de cette saga. Pourtant, j’ai trouvé cette quête plus longue que celle du tome 1, alors qu’elle se déroule sur une plage temporelle plus courte. Et encore une fois, les énigmes sont résolues facilement par Wade et ses amis, si bien qu’il n’y a pas vraiment de suspense quant à la fin de l’aventure.
Par conséquent, j’ai moins aimé Ready player two. Peut-être parce que je m’attendais davantage au cours de l’intrigue ou que je n’accroche toujours pas avec Wade. Pour autant cela reste une lecture intéressante pour tous les geeks et ceux qui aiment se perdre dans la réalité virtuelle.
Et maintenant, passons à mes commentaires non censurés... Attention spoilers ! Si tu ne veux pas en savoir plus sur l'histoire, arrête-toi ici !
Mes commentaires non censurés :
Ready player two est contradictoire. C’est à la fois très long et trop rapide.
Comme je l’ai déjà dit, on ne plonge dans l’intrigue à proprement parler (la quête des fragments) qu’au bout de 150 pages, ce qui donne une introduction très longue. Et la succession des différentes énigmes est rébarbative, à la longue. Dans Ready player one, il n’y avait que 3 énigmes, ce qui donnait la place de développer tout le reste autour. Ici, on reste focalisé sur le sujet puisque les joueurs ne peuvent se déconnecter. En fait, pour le lecteur, c’est long.
Et d’autre part, les 7 énigmes sont résolues en moins de douze heures. Dès que les joueurs posent le pied dans l’OASIS, ils trouvent instantanément la solution à l’énigme. Ce sont des quêtes qu’ils ont déjà effectuées auparavant ou bien ils savent, très opportunément, tout sur ce sujet.
Au final, cela donne une impression de facilité qui ne laisse pas vraiment de place au suspense. On sait d’avance que Wade et ses amis vont s’en tirer, qu’ils vont résoudre la quête et que tout va bien se terminer. Difficile de s’attacher aux personnages dans ce contexte, ni de prêter beaucoup d’attention aux énigmes, d’une part parce qu’elles ne peuvent pas être résolues par le lecteur, d’autre part parce qu’il n’y a pas de doute sur le fait qu’un d’entre eux connaît la solution.
Et c’est justement cela qui maintient la tension d’une intrigue. Ici, elle n’y est pas vraiment. C’est donc surtout les idées derrière chaque énigme qui m’ont aidées à tourner les pages, curieuse que j’étais de découvrir ce que l’auteur était allé imaginer pour la suite. Sur ce point-là, c’est une réussite.
Et toi, Ami Lecteur, qu’en penses-tu ? Veux-tu tester l’ONI ?
Dis-le moi en commentaire.
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