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Les lectures de Doris
27 février 2021

[CHRONIQUE] Love Crescendo de Tillie Cole

love crescendoLove Crescendo de Tillie Cole

Editions : Hachette

352 pages

Paru le 10 Juillet 2019

Aperçu : Lorsque Cromwell, 19 ans, est derrière ses platines, les corps se pressent, la fièvre monte. Personne ne lui résiste. Jusqu’à la fille dans la robe violette.

Ce soir-là, Bonnie est venue voir l’ex prodige du classique qui lui a inspiré sa passion. Son verdict tombe, implacable : la musique de Cromwell n’a plus d’âme.

Cromwell n’aurait pas dû se laisser atteindre. Pourtant, les paroles de Bonnie rallument en lui l’étincelle de quelque chose qu’il croit mort depuis longtemps.

Alors, quand le destin les force à travailler ensemble, leur attirance mutuelle les rapproche, leurs sentiments se font plus forts. Et, malgré les secrets qui pourraient leur briser le cœur, jour après jour, leur amour va crescendo…

Mon commentaire général : une belle envolée lyrique !

Ma note : 9/10

La citation qui résume tout : « J’ai senti quelque chose naître dans ma poitrine. Une émotion que je n’avais pas ressentie depuis des années, que je ne pensais pas revivre un jour. Une émotion argentée. Le bonheur. » (p.180)

Mon avis (garanti sans spoiler) :

Tillie Cole est la spécialiste des romans d’émotions, de ceux dont la lecture s’accompagne d’une boîte de mouchoirs. Love Crescendo m’a paru bien moins triste que Mille baisers pour un garçon, dont la lecture me traumatise toujours des années plus tard, et de fait bien meilleur.

Love Crescendo met en scène Cromwell, Bonnie et la musique. Cette dernière est tellement présente dans le récit qu’elle en devient un personnage à part entière. Cromwell et Bonnie sont musiciens tous les deux, le jeune homme a même été un enfant prodige, comparé à Mozart, avant d’arrêter subitement la musique classique pour passer à l’électro. Pourtant, ils sont forcés de travailler ensemble pour un projet musical à la fac. La collaboration se passe mal, surtout parce que Cromwell n’a pas vaincu ses démons et refuse de se laisser aller aux émotions que lui inspire Bonnie…

C’est un roman qui se lit très vite, malgré un gros passage à vide au milieu. Le début est génial, le parti pris de l’autrice est novateur sans que je puisse en dire plus sous peine de te gâcher la surprise. Sache que tu ne verras plus jamais la musique de la même façon…

La fin est touchante, même si les retournements de situation se devinent facilement.

Mais le milieu est long. En fait, on ne fait qu’attendre un événement important en faisant plus ou moins du surplace…

Sincèrement, j’aurais préféré que les relations entre les personnages soient plus creusées au départ (Bonnie-Cromwell qui passent rapidement de « je te déteste » à « je t’aime » ou Bonnie-Easton dont la relation jumellaire est dite fusionnelle, mais qu’on ne voit quasiment jamais ensemble), et qu’on passe plus vite sur ce milieu dont le seul but est de faire pleurer dans les chaumières.

Pourtant, et c’est là que la contradiction prend tout son sens, j’ai aimé ! C’est sûrement grâce à la musique, sa particularité, la présentation du processus créatif…

En résumé, c’est un roman qui te plaira beaucoup si tu aimes la musique et si tu n’as pas peur de verser quelques larmes !

 

 

Et maintenant, passons à mes commentaires non censurés... Attention spoilers ! Si tu ne veux pas en savoir plus sur l'histoire, arrête-toi ici !

 

Mes commentaires non censurés :

En fait, Tillie Cole est obsédée par la maladie (et la mort), non ? Je ne pensais pas retrouver (encore) une jeune fille atteinte d’un mal mortel dans Love Crescendo. En fait, même si le résumé m’intéressait, j’ai quand même douté avant d’acheter ce roman, ne voulant pas revivre le désespoir de Mille baisers pour un garçon.

Loupé, donc, même si j’ai eu moins mal pour Bonnie que pour Poppy, peut-être parce qu’on sent que Bonnie n’est pas destinée à mourir. On a toujours l’espoir de cette greffe, et notamment le fait qu’elle puisse provenir de son jumeau, dépressif, qui a déjà fait des tentatives de suicide… Bref, les pointillés ne sont pas difficiles à relier… Je n’ai donc pas été surprise par le sacrifice d’Easton. Tout ceci rend le milieu encore plus long, du fait qu’on perçoit que cet état n’est pas fait pour durer.

Au contraire, j’aurais préféré un début plus développé et surtout une adaptation de Bonnie à son nouveau cœur plus longue. Les parties les plus intéressantes sont le début et la fin, alors que l’autrice a choisi de faire durer le milieu. Dommage.

Par contre, j’ai été émerveillée par la synesthésie de Cromwell, superbement bien retranscrite par Tillie Cole. J’ai vu la musique grâce à ses descriptions et c’est ce qui fait que je me souviendrai longtemps de ce roman.

 

Et toi, Ami Lecteur, qu’en penses-tu ?  Quel genre de musique aimes-tu ?

Dis-le moi en commentaire.

 

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