La Forêt des Damnés
La Forêt des Damnés de Carrie Ryan
Editions: Gallimard Jeunesse
381 pages
Pparu le 11 Février 2010
Aperçu : Dans le monde de Mary, il y a des vérités simples. Les Soeurs savent toujours le mieux. Les Gardiens protègent et servent. Les Damnés, revenus de la mort, ne renonceront jamais. Et il faut se méfier de la clôture qui entoure le village. La clôture qui les sépare de la Forêt des Damnés. Mais lentement, les vérités de Marie s'effondrent et son monde est plongé dans le chaos. Elle doit faire face à la vérité de la Forêt des Damnés. Se pourrait-il qu'il y ait de la vie dans ce monde dévoré par la mort ?
Mon commentaire général : Je ne suis pas mordue de ce roman...
Ma note: 7/10
La citation qui résume tout : "La seule chose qui sépare véritablement les vivants des damnés, c’est le choix, le libre arbitre."
Mon avis (sans spoiler) :
La Forêt des damnés est un roman qui traite d’un sujet peu abordé : les zombies.
Imagine un village isolé, entouré d’une gigantesque forêt à perte de vue, peuplée de zombies... La seule chose qui sépare les habitants du village de la horde de Damnés affamés de chair humaine est un grillage...
Voici le point de départ de ce roman, qui distille immédiatement un parfum d’horreur, de menace voilée, à peine discernable par des gémissements et un tambourinement constant contre le grillage...
C’est dans cette atmosphère lourde que vit Mary, jeune fille en âge d’être mariée. Et dans ce village, on ne rigole pas avec le mariage. Chacun a le devoir de fournir une descendance, et le mot « devoir » n’est pas pris à la légère. Ceux qui s’écarte du droit chemin sont tout simplement jetés du mauvais côté du grillage où ils fournissent un casse-croûte aux Damnés, avant d’en devenir un eux-mêmes...
Si j’ai beaucoup apprécié l’univers créé par Carrie Ryan de sa plume très agréable, je n’ai pas du tout accroché avec le personnage principal, Mary. Et c’est peu dire, tant j’avais envie de lui donner quelques bonnes claques pour lui remettre les idées en place, ce qui a eu tendance à gâcher ma lecture... Malheureusement, je n’ai pas pu reporter mon besoin d’affection sur les autres personnages car je les ai trouvés un peu lisses et sans vrai contrepoids face à Mary. Je ne parlerai pas du triangle (voire quadrilatère) amoureux, je les déteste en général et celui-là en particulier...
C’est vraiment dommage parce qu’avec des caractères un peu plus affirmés (chez tout le monde sauf Mary) ou un peu moins monomaniaque (et là je vise clairement Mary), j’aurais pu adorer ce roman qui se lit très vite, autant qu’une attaque de Rapide...
Et maintenant, passons à mes commentaires non censurés... Attention spoilers ! Si tu ne veux pas en savoir plus sur l'histoire, arrête-toi ici! Le suspens fait partie intégrante du récit...
Mes commentaires non censurés :
Le gros problème de ce roman, c’est Mary, ce qui est embêtant puisque le récit est raconté de son point de vue !
Mary est une des héroïnes les moins sympathiques qu’il m’ait été donné de rencontrer au cours de mes lectures. Elle est égoïste, indécise, insatisfaite et surtout incapable de profiter de l’instant présent tellement elle est obsédée par l’océan, quitte à tout sacrifier pour aller faire trempette.
Et par tout, j’entends même son propre bonheur.
Mary ne cesse de nous répéter que c’est Travis qu’elle aime (d’ailleurs que ceux qui trouvent que son béguin se transforme d’un coup de baguette magique en amour lèvent la main. Ou alors c’est parce que soudainement, elle ne peut pas l’avoir qu’il l’intéresse ? Va savoir...) mais lorsqu’elle se retrouve enfermée avec lui, elle préfère passer ses journées là où il ne peut pas l’atteindre au lieu de profiter de lui ! C’est ahurissant !
Il est assez rare que je déteste autant une héroïne, mais il faut bien étoffer ma liste...
Peut-être que le caractère insupportable de Mary serait moins visible si les autres personnages étaient plus présents. Ils sont tous malheureusement trop lisses, sans contraste, pour pouvoir former une véritable opposition à Mary.
La seule qui aurait pu jouer ce rôle est Sœur Tabitha, perverse à souhait, qui n’apparait pas beaucoup dans le roman.
Enfin, je regrette qu’on ait si peu de réponses sur l’épidémie. D’où vient-elle ? Comment a-t-elle commencé ? Qui a créé les villages ? Que savent vraiment les Sœurs ? Pourquoi les Rapides sont-ils différents des autres Damnés ? Et bien d’autres encore...
Il existe d’autres tomes dans cette série mais même si j’ai aimé l’univers, je ne pense pas continuer mon voyage au pays des zombies.
Et toi Ami Lecteur, qu'en penses-tu? Aimes-tu les livres de zombies ? As-tu apprécié Mary ?
Dis le moi en commentaire.