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Les lectures de Doris
24 mai 2021

[CHRONIQUE] Verity de Colleen Hoover

verity

Verity de Colleen Hoover

Editions : Hugo & Cie

324 pages

Paru le 1er Octobre 2020

Aperçu : Toute vérité n'est pas bonne à dire.

La vie a toujours souri à Verity Crawford.

Ses livres font d'elle une auteur star, sa maison du Vermont est splendide et elle forme avec Jeremy, son mari, un couple parfait. Mais un jour, sur une route, son rêve tourne au cauchemar. L'accident l'empêche d'écrire, transforme sa trop grande maison en prison, et menace de l'éloigner de Jeremy.

La vie n'a jamais été tendre avec Lowen ashleigh.

Ses livres ne rencontrent qu'un accueil poli, ses finances sont au plus mal et ses histoires d'amour sont des feux de paille. Jusqu'à ce que Jeremy la recrute pour devenir le ghostwriter de Verity et terminer à sa place sa série à succès.

Pour Lowen, aussi incongrue que soit la proposition, l'occasion est beaucoup trop belle pour ne pas la saisir, et Jeremy beaucoup trop séduisant pour qu'elle lui dise non. Mais en découvrant, dans les papiers de Verity, ce qui semble être son autobiographie, Lowen va voir se dessiner, page après page, le portrait d'une femme épouvantable, prête au plus atroce des crimes pour ne pas perdre ce qu'elle a, et prompte à toutes les perversités lorsqu'elle se sent menacée.

Et aux yeux de Verity, Lowen est désormais une menace.

Mon commentaire général : En effet, tout roman n’est pas bon à lire…

Ma note : 6/10

La citation qui résume tout : « Là où je vous conduis, il n’y a pas de lumière. C’est votre dernier avertissement. Nous partons vers les ténèbres. » (p.98)

Mon avis (garanti sans spoiler) :

Avec Verity, Colleen Hoover se lance dans un nouveau genre : le thriller. Et si la plume est toujours aussi fluide, c’est ce qui m’a permis de continuer à lire car le contenu est profondément dérangeant.

Nous y faisons la connaissance de Lowen, autrice en difficulté, qui n’a plus écrit une ligne depuis que sa mère est tombée malade. C’est pourquoi le deal que lui propose Jeremy Crawford, le mari de la célèbre romancière Verity Crawford, ressemble à un cadeau tombé du ciel : il lui propose de co-écrire les derniers romans de la série de sa femme, incapable de le faire elle-même après l’accident qui l’a laissée handicapée.

Alors qu’elle fouille dans les affaires de Verity, Lowen découvre un manuscrit jamais publié, une autobiographie de Verity, qui jette un jour nouveau sur la vie de l’autrice. Ces propos n’auraient jamais dû être découverts, et Lowen se sent maintenant en grand danger…

Avec ce roman, Colleen Hoover nous fait à nouveau pénétrer dans l’intimité d’un couple. Mais à la différence d’Un bonheur imparfait, il n’y a rien d’attendrissant ici. Nous pénétrons dans l’esprit tordu de Verity, au fur et à mesure que Lowen parcourt le manuscrit, et cela ne donne qu’une seule envie : refermer le roman et oublier tout ce qu’on vient de lire. Il n’y a rien de gore ou de sanglant, mais cela met vraiment mal à l’aise. C’est typiquement le genre de roman qui devrait contenir des TW.

Au final, je ne sais pas si j’ai aimé ou pas. Comme la plume est fluide, ça se lit très bien, mais les personnages ne m’ont pas touchée et j’ai été complètement retournée par le récit. Si le but était de provoquer quelque chose, même du dégoût, chez le lecteur, il est atteint. Si c’était de nous faire ressentir de l’empathie, c’est perdu.

 

Et maintenant, passons à mes commentaires non censurés... Attention spoilers ! Si tu ne veux pas en savoir plus sur l'histoire, arrête-toi ici !

 

Mes commentaires non censurés :

En tant que maman, c’est une lecture juste horrible. Cette femme qui essaie de tuer ses enfants, et qui finit par y parvenir, est atroce. Je pense aux personnes qui ont perdu des enfants et qui tomberaient sur ce roman sans savoir ce qu’il contient et je frissonne. 

Evidemment, il est facile de haïr Verity. C’est même à ça que tend le roman. Pourtant, je ne me suis pas plus attachée à Lowen. Il y a aussi quelque chose de troublant chez elle. Alors qu’elle est là pour effectuer un travail, celui qui va lui permettre de régler toutes ses dettes et reprendre une vie confortable, elle ne pense qu’à Jeremy. Je ne l’ai pas trouvée très impliquée dans son écriture. 

Et puis, il y a Jeremy, que j’ai également trouvé perturbant.

Alors que sa femme est coincée à l’étage, il n’hésite pas à coucher avec une autre femme sous son toit. Il est ambivalent avec Lowen, trop parfait pour être vrai. Evidemment, tout s’écroule à la fin, avec ce meurtre qui semble bien trop préparé pour de la panique.

Lowen n’aurait-elle pas voulu prendre la place de Verity depuis le début ? Car elle n’essaie pas vraiment d’empêcher Jeremy de tuer sa femme, bien au contraire.

La lettre de Verity jette un nouveau trouble sur le roman tout entier. Est-ce une dernière tentative de manipulation ou la vérité ? Nous ne le saurons jamais…

 

Et toi, Ami Lecteur, qu’en penses-tu ? Que recherches-tu dans un roman ?

Dis-le moi en commentaire.

 

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Commentaires
C
J'ai dévoré Verity et j'ai été très mal à l'aise est horrifié par l'autobiographie, je n'arrive toujours pas à déterminer le vrai du faux mais j'ai adoré ma lecture, je n'avais pas ressenti autant d'angoisse pour un thriller depuis longtemps.
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