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Les lectures de Doris
28 août 2020

[CHRONIQUE] La ballade du serpent et de l’oiseau chanteur de Suzanne Collins

la ballade du serpent et de l'oiseau chanteurLa ballade du serpent et de l’oiseau chanteur de Suzanne Collins

Editions : Pocket Jeunesse

607 pages

Paru le 20 Mai 2020

Aperçu : C'est le matin de la Moisson qui doit ouvrir la dixième édition annuelle des Hunger Games. Au Capitole, Coriolanus Snow, dix-huit ans, se prépare à devenir pour la première fois mentor aux Jeux. L'avenir de la maison Snow, qui a connu des jours meilleurs, est désormais suspendu aux maigres chances de Coriolanus. Il devra faire preuve de charme, d'astuce et d'inventivité pour faire gagner sa candidate. Mais le sort s'acharne. Honte suprême, on lui a confié le plus misérable des tributs : une fille du district Douze. Leurs destins sont désormais liés. Chaque décision peut les conduire à la réussite ou à l'échec, au triomphe ou à la ruine.

Dans l'arène, ce sera un combat à mort.

 

 

Mon commentaire général : Retour dans l’Arène !

Ma note : 6/10

La citation qui résume tout : « L’ensemble évoquait une histoire qui se terminerait forcément mal. » (p.309)

Mon avis (garanti sans spoiler) :

Retour dans l’univers des Hunger Games avec ce préquel focalisé sur l’ascension de Coriolanus Snow, qu’on connait mieux en tant que Président Snow.

C’est donc 64 ans avant les Jeux de Katniss que se déroule La ballade du serpent et de l’oiseau moqueur.  Les dixièmes Jeux sont sur le point de débuter et pour apporter un peu de piquant à ce programme que la population regarde à peine, des mentors seront pour la première fois assignés aux tributs. Coriolanus Snow, 18 ans, en fait partie. Membre d’une grande famille du Capitole ruinée pendant la guerre, le jeune homme essaie de faire bonne figure. Mais quand on lui assigne la fille du district douze, il mesure le mépris qu’il inspire aux autorités. Pour pouvoir s’assurer l’avenir dont il rêve, il n’a donc pas le choix : il doit la faire gagner. Aux dépens des règles, des gens et de leurs sentiments, de la morale, même…

Le roman est divisé en trois parties au rythme inégal. Les deux premières sont passionnantes. On y découvre la vie au Capitole après la guerre, qui n’a rien de drôle. On assiste aux prémices des Jeux tels qu’on les a découverts dans la trilogie originale. On retombe dans cette violence propre à la saga, où les plus bas instincts humains s’expriment, sous couvert de vengeance ou de survie.

La troisième partie est longue et plutôt ennuyeuse. J’ai lu certains passages en diagonale, pressée d’arriver au fin mot de l’histoire, qui on le devine, se finira mal. Après tout, nous avons constaté de quoi est capable le Président Snow…

J’ai adoré me replonger dans cet univers, mais moins le personnage choisi. Pourtant, je comprends son importance et la façon dont les évènements décrits dans ce tome ont influé sur l’histoire de Katniss. Un autre volume sur la rébellion serait, à mon sens, plus que bienvenu…

 

Et maintenant, passons à mes commentaires non censurés... Attention spoilers ! Si tu ne veux pas en savoir plus sur l'histoire, arrête-toi ici !

 

Mes commentaires non censurés :

En commençant ce roman, dès la première ligne, on sait déjà qu’on ne lira pas un conte de fées.

Snow nous a toujours été présenté comme un personnage cruel et sadique. De plus, il nous a toujours été dit que le seul vainqueur du district douze avant Katniss et Peeta était Haymitch, ce qui ne laisse pas beaucoup d’espoir pour Lucy Gray.

Quelle ne fut donc pas ma surprise de la voir gagner ! Grâce aux tricheries de Coriolanus, mais aussi grâce à sa combattivité et son ingéniosité.

Il ne restait ensuite plus qu’à comprendre comment elle avait disparu du paysage…

En fait, ce n’est pas l’histoire d’un adolescent qui tourne mal, comme on aurait pu le penser. Coriolanus a toujours été rusé et sournois. Il est égoïste. Il a fait gagner Lucy Gray par intérêt pour le prix Plinth, et non par amour. D’ailleurs, à la fin, quand il doit choisir entre la jeune fille ou une glorieuse carrière d’officier, il n’hésite pas longtemps. Juste quelques secondes pour déterminer comment il va la faire disparaître… De même avec Sejanus, qu’il a toujours dédaigné et dont il se sert pour réussir.

Coriolanus Snow est un sociopathe, et l’a toujours été. Ce roman sert juste à le démontrer.

 

Et toi, Ami Lecteur, qu’en penses-tu ?  Retourneras-tu dans l’arène ?

Dis-le moi en commentaire.

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