[CHRONIQUE] Pour me sauver de Kalypso Caldin

20 septembre 2019

[CHRONIQUE] Pour me sauver de Kalypso Caldin

Pour me sauver de Kalypso Caldin

Editions : Hugo & Cie poche collection New Romance

554 pages

Paru le 12 Septembre 2019

Aperçu : L’amour est une fuite...

Depuis le drame qui l’a plongée dans le coma pour trois mois lorsqu’elle avait quinze ans, Sydney Blair a besoin d’aller toujours plus loin pour se sentir vivante. Adepte de la course à pied, cachant sa fragilité derrière une façade d’exubérance, elle enchaîne les paris avec les garçons pour tenter de ranimer ses sentiments.

Sa dernière cible : Nojan Saïdi, ténébreux biker qui fréquente la même université qu’elle. Sydney est bien décidée à le faire tomber dans ses filets en un mois.

Mais ce qu’elle ignore, c’est que Nojan lui aussi est marqué par la vie. Et que s’il pousse sa moto à une telle vitesse, c’est peut-être pour laisser derrière lui un passé tout aussi tragique que le sien...

Mon commentaire général : ça dépote !

Ma note : 9/10

La citation qui résume tout : « On va former un duo d’enfer toi et moi. Tu verras, tu ne regretteras pas de t’être pris au jeu.» (p.19)

Mon avis (garanti sans spoiler) :

Pour me sauver est un roman singulier, ultra-addictif, dans lequel il ne se passe pourtant pas énormément de choses, et c’est ça qui est déroutant. Dans l’esprit, ça m’a fait penser à After d’Anna Todd, même si l’histoire n’a rien à voir du tout, simplement pour ce côté prenant, qui fait qu’on ne peut pas poser le livre et qu’on se prend à tourner les pages avec avidité même si l’intrigue n’est pas spécialement fournie.

Ce roman met en scène Sydney, 19 ans, qui a subi un gros traumatisme dans le passé. Pour se distraire et éprouver à nouveau des émotions, elle a pris l’habitude malsaine de « jouer » avec des garçons, c’est-à-dire les coller à la limite du harcèlement, jusqu’à ce qu’ils la repoussent. En débarquant chez son père pour y vivre, elle choisit une nouvelle cible en la personne de Nojan, un jeune homme qui a lui aussi un passé dramatique et le paie toujours. Or on peut être deux à « jouer »… Et si leur salut à tous les deux résidaient dans leurs sentiments l’un pour l’autre ?

Je connaissais déjà la plume de Kalypso Caldin dans un tout autre registre (Zel, l’ange mercenaire, du fantastique que j’avais bien apprécié) et j’ai été ravie de la retrouver dans un autre genre. Le gros point fort de ce récit, ce sont les tempéraments volcaniques des personnages et surtout les répliques, qui sont parfois à mourir de rire. J’ai d’ailleurs appris plein de nouvelles blagues nulles !

En résumé, Pour me sauver est un roman addictif malgré son manque évident d’action mais l’intérêt réside ici dans ses personnages, écorchés vifs, et ses émotions brutes de décoffrage. En tout cas, je salue le talent de cette jeune autrice qui sait passer d’un genre littéraire à l’autre, sans jamais démentir son amour pour les fortes personnalités !

Et maintenant, passons à mes commentaires non censurés... Attention spoilers ! Si tu ne veux pas en savoir plus sur l'histoire, arrête-toi ici !

Mes commentaires non censurés :

Pour me sauver repose intégralement sur les épaules de ses personnages principaux, Sydney et Nojan. Leurs personnalités font le sel du roman, leurs interactions sont électriques, les répliques fusent, pour la plus grande joie du lecteur.

Pour moi qui déteste les instalove, j’ai été servie ! Leur premier baiser n’arrive pas avant la moitié et ils ne couchent ensemble qu’à la fin. Leur histoire repose sur un développement croissant des sentiments, pour eux qui pensaient ne plus éprouver plus rien pour personne et découvrent dans l’autre une porte de sortie. Ensemble, ils sont plus forts, plus à même d’affronter la trahison d’une mère pour l’une et la disparition de sa famille pour l’autre. Ils sont tous deux des survivants : Nojan a échappé à la mort et s’en veut pour cela tandis que Sydney l’a réellement vécue et en veut à sa mère.

J’ai aimé chacune de leurs réactions, même les plus barrées, parce qu’elles vont terriblement bien avec leur caractère.

D’ailleurs je n’ai noté aucun commentaire négatif sur mon carnet de lecture !

Le seul point qui m’a manqué pour avoir un gros coup de cœur, c’est de ressentir moi-même leurs émotions. J’ai quand même fait couler quelques larmes lors de l’hommage à la famille de Nojan, mais j’aurais aimé en éprouver encore plus.

C’est tout de même une excellente lecture dont je me souviendrai un moment !

Et toi, Ami Lecteur, qu’en penses-tu ? Te prendras-tu au Lover Game?

Dis-le moi en commentaire.

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