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Les lectures de Doris
22 août 2019

[CHRONIQUE] Les noces de la renarde de Floriane Soulas

les noces de la renardeLes noces de la renarde de Floriane Soulas

Editions : Scrinéo

586 pages

Paru le 2 Mai 2019

Aperçu : 1461, Japon. Hikari vit dans les forêts peuplées de croyances et de dieux du Japon du 15ème siècle et s’intéresse de près au village installé au pied de la montagne… à ses risques et périls.

2016, Tokyo. Mina, qui a le pouvoir de voir les yokaï, esprits et monstres du folklore japonais, va se laisser entraîner dans une chasse au démon, en plein cœur de Tokyo.

Deux univers qui se croisent et s'entremêlent, entre quête d'identité et désir d'émancipation.

 

 

 

 

 

Mon commentaire général : Le mariage du passé et du présent !

Ma note : 6/10

La citation qui résume tout : « Ce don, elle n’en voulait toujours pas, mais pour la première fois, elle voyait un moyen de l’utiliser de la bonne façon, pour aider quelqu’un. » (p. 162)

Mon avis (garanti sans spoiler) :

Après avoir adoré Rouille, je me suis précipitée sur le nouveau roman de Floriane Soulas, bien trop curieuse de découvrir ce que cette jeune autrice, connue pour ne ménager ni ses personnages ni son public, avait réservé à ses lecteurs.

Et de toute façon, avec cette magnifique couverture, je me serais forcément penchée de plus près sur ce livre.

Je ne connais pas ni Japon ni ses coutumes, même si l’envie d’y faire un tour ne manque pas, c’est pourquoi le résumé, qui promet un mélange de passé et de présent, de vieilles et nouvelles croyances, m’a beaucoup intriguée. Le fait est que le roman est très bien documenté. C’est une véritable immersion, tant dans le Japon féodal que le moderne. On se balade dans les forêts peuplées d’esprit ou dans le Tokyo actuel et sa foule compacte. Le folklore japonais est vraiment utilisé dans tout le récit. Les Yokaï sont partout, dans leur multitude, et si j’ai aimé apprendre de nouvelles choses, il m’est arrivée d’être perdue par l’accumulation d’esprits. J’avais parfois peine à comprendre qui était qui et à percevoir les motivations de chacun.

Sans vouloir trop en dévoiler, car le lien entre les deux époques est le nœud du récit, j’ai nettement préféré les passages du passé, peut-être parce que plus dépaysants ou plus touchants. Pour moi, l’histoire d’Hikari est plus poignante que celle de Mina et le charme de la première a pour moi effacé la seconde. J’avais donc tendance à lire plus vite les passages du présent pour retrouver ceux du XIVe siècle.

Le fait est que c’est bien écrit, mais que ça manque un peu de rythme. Les noces de la renarde est un petit pavé qui ne se lit pas en deux jours. D’une part parce qu’il y a presque 600 pages et d’autre part parce qu’il y a un certain nombre de longueurs, surtout au début, rendant la lecture moins fluide sur les 200 premières pages qui auraient pu bénéficier d’un petit élagage.

Si j’ai aimé l’atmosphère japonisante, je ne me suis pas totalement attachée aux personnages et donc je n’ai pas été entièrement convaincue par ce livre. Néanmoins, je continuerai à suivre de près les publications de Floriane car je sais que ses écrits peuvent me toucher. Les noces de la renarde n’était juste pas fait pour moi.

 

Et maintenant, passons à mes commentaires non censurés... Attention spoilers ! Si tu ne veux pas en savoir plus sur l'histoire, arrête-toi ici !

 

Mes commentaires non censurés :

Le Japon est un des pays que j’aimerais visiter un jour, mais pour l’instant ce n’est qu’un souhait lointain et je ne connais donc pas grand-chose aux coutumes de cette nation. Je ne lis pas non plus de mangas et donc ne baigne pas du tout dans cette culture.

J’ai aimé découvrir tous les esprits du folklore japonais, même si la distinction entre yokaï, fantômes et dieux n’est pas vraiment nette pour moi. Je n’ai pas dû être assez attentive car les notes de bas de pages ainsi que les explications dans le texte sont plutôt détaillées.

Ce qu’il y a, c’est que j’étais plus intéressée par l’histoire, notamment celle d’Hikari, la métamorphe amoureuse d’un humain et du genre humain en général. C’est celle de son clan qui montre le plus de compassion pour les Hommes, quitte à enfreindre la loi de son clan pour ça. J’ai apprécié les émotions qui se dégageaient de ces parties de récit.

C’est peut-être pour ça que les passages de Mina m’ont parus plus fades. Il y a moins de sentiments. C’est la chasse aux indices qui prime, pour trouver le démon meurtrier. La quête identitaire de Mina passe au second plan, elle ne se pose pas les bonnes questions au bon moment, ni aux bonnes personnes, ce qui ralentit la résolution de l’énigme (que le lecteur pourra éventuellement déchiffrer avant elle s’il est attentif).

A mes yeux, ces deux histoires enchevêtrées ne se valent pas, l’une étant plus passionnante que l’autre. Si j’ai trouvé ici la romance qui manquait à Rouille (et d’ailleurs c’est bien la preuve que Floriane sait parfaitement décrire les sentiments !), je regrette les longueurs et un manque d’équilibre dans l’intrigue entre passé et présent.

 

Et toi, Ami Lecteur, qu’en penses-tu ? Es-tu familier avec le folklore japonais ?

Dis-le moi en commentaire.

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