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Les lectures de Doris
22 octobre 2016

Walrus Institute : l’anthologie interdite

walrus instituteWalrus Institute : l’anthologie interdite d’un collectif d’auteurs

Editions : Walrus

120 pages

Paru le 1er Décembre 2013

Aperçu : En enquêtant sur l'incendie mystérieux qui a ravagé une vieille bâtisse, l'inspecteur Varosky découvre avec stupéfaction les évènements hors du commun qui ont pris place en ses murs. Le Walrus Institute était davantage qu'une vieille maison : c'était une pépinière d'un genre un peu spécial, puisqu'elle abritait de jeunes auteurs en mal de reconnaissance, dans le but de les former à... à quoi déjà ? À travers les témoignages de ces malheureux écrivains, le fonctionnaire de police lève petit à petit le voile sur les effroyables secrets du manoir, jusqu'à révéler les abominables et indicibles pratiques du docteur Saïemonne, le maître des lieux, et de ses sbires.

 

 

Mon commentaire général : Complètement barré !

Ma note : 6/10

Les citations qui résument tout : « Au Walrus Institute, nous n’attendons pas que la dame chance vienne nous faire la grâce de son Auguste présence. Nous sommes des scientifiques, nous créons des auteurs et un écrivain s’obtient au terme d’un processus long et délicat. », « L’espoir que réveille chez eux l’Institut les transporte, et leur permet de franchir certaines résistances qui sont autant de freins à leur créativité. »

Mon avis (garanti sans spoiler) :

Walrus Institute est un recueil de 9 nouvelles, toutes plus loufoques les unes que les autres, sur le thème unique du fameux Institut Walrus, fil rouge de ces histoires qui n’ont pas vraiment d’autres points communs mais qu’il faut pourtant lire dans l’ordre proposé (ce n’est pas clair pour toi, c’est bien, ça te met dans l’ambiance).

Cet institut, comme on l’apprend au fil des pages, est un établissement fait pour les apprentis auteurs, afin de faire évoluer leur capacité à écrire. Chaque nouvelle débute par une brève présentation de son auteur.

Là où j’ai été surprise, c’est que, je ne sais pas vraiment pourquoi (la couverture ? les « pratiques » évoquées dans l’aperçu ?), je m’attendais à des nouvelles horrifiques… Et en fait, pas du tout ! C’est complètement barré, ça c’est certain, un peu fantastique, mais pas du tout horrifique…

Comme chaque nouvelle a été écrite par un auteur différent, chacune a son propre style et certaines m’ont paru meilleures que d’autres. J’ai ainsi nettement préféré celle d’Aude Cenga.

A lire si tu n’as pas peur d’être baladé dans des univers loufoques et que tu aimes les changements de style dans un même volume.

 

Et maintenant, passons à mes commentaires non censurés... Attention spoilers ! Si tu ne veux pas en savoir plus sur l'histoire, arrête-toi ici !

 

Mes commentaires non censurés :

En ouvrant cet ouvrage, je ne m’attendais pas vraiment à ce que toutes les nouvelles parlent du fameux Institut Walrus et de ses méthodes non-conventionnelles. Je pensais qu’il s’agissait d’un recueil réunissant des nouvelles écrites par différents auteurs sur différents thèmes. Première surprise.

Ce qui est très intéressant dans cette manière de procéder, c’est que je me suis posé pas mal de questions sur comment les nouvelles avaient été générées, quelles consignes ont-été données aux auteurs qui se sont visiblement concertés puisque certains éléments sont communs malgré tout, comment chacun a abordé le thème.

Je ne connaissais pas les publications Walrus avant d’ouvrir cet ouvrage, et j’ai donc apprécié les présentations rapides faites de chaque auteur. Ça permet, si on accroche avec le style, d’acquérir d’autres écrits de l’auteur en question.

Et clairement, j’ai des favoris.

Comme je le disais, la nouvelle d’Aude Cenga est ma préférée. J’y ai trouvé une métaphore intéressante de la créativité d’un auteur via son sang et une sensibilité qui m’a parlé en tant que femme.

J’ai bien aimé aussi les nouvelles de Michael Roch (Le lapin, très drôle) ou Loïc Corwyn.

Par contre d’autres histoires m’ont paru peu explicites, pas vraiment abouties, sans émotions ou d’une portée limitée (j’ai trouvé que certaines histoires étaient clairement écrites par des hommes pour des hommes).

C’est pourquoi je n’ai pas entièrement été emballée par cet ouvrage qui récolte tout de même un bon point pour son originalité et pour son fil rouge, qu’on prend plaisir à retrouver d’une nouvelle à l’autre.

 

Et toi, Ami Lecteur, qu’en penses-tu ?  Oseras-tu franchir les portes de l’Institut?

Dis-le moi en commentaire.

ABC IMAGINAIRE 2016

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