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Les lectures de Doris
5 juin 2014

Kaleb - Saison 1

kalebKaleb de Myra Eljundir

Editions: Robert Laffont collection R

442 pages

Paru le 14 juin 2012

Aperçu : C’est si bon d’être mauvais…

SAISON 1.
À 19 ans, Kaleb Helgusson se découvre empathe : il se connecte à vos émotions pour vous manipuler. Il vous connaît mieux que vous-mêmes. Et cela le rend irrésistible. Terriblement dangereux. Parce qu’on ne peut s’empêcher de l’aimer. À la folie. À la mort.
Sachez que ce qu’il vous fera, il n’en sera pas désolé. Ce don qu’il tient d’une lignée islandaise millénaire le grise. Même traqué comme une bête, il en veut toujours plus. Jusqu’au jour ou sa propre puissance le dépasse et ou tout bascule… Mais que peut-on contre le volcan qui vient de se réveiller?

 

 

 

Mon commentaire général : Tout à fait conseillé aux âmes sensibles et aux moins de quinze ans. Les autres, vous risquez de vous ennuyer...

La citation qui résume tout : « Kaleb n’est pas un EDV comme les autres. C’est une cinquième génération. Il évoluera vite et sera potentiellement cinquante fois plus puissant que ses semblables. »

Mon avis (sans spoiler) :

J’avoue, je me laisse facilement appâter par le marketing. Alors quand on m’annonce « C’est si bon d’être mauvais » ou « Déconseillé aux âmes sensibles et aux moins de quinze ans » sur la couverture, je plonge. On me promet un empathe dangereux, qu’on ne peut s’empêcher d’aimer, qui me fera du mal et n’en sera pas désolé. Houh... Je m’imagine tout de suite un croisement entre Dexter le psychopathe et Emily Thorne la revancharde.

J’ouvre le livre avec beaucoup d’attentes. Peut-être trop. Parce que je suis déçue.

Le rythme est assez lent. C’est peut-être dû à l’écriture à la troisième personne qui permet certes de savoir ce que pense chacun des personnages mais qui m’a vraiment donné l’impression d’être spectatrice. De regarder un film depuis le bas-côté au lieu d’être dans l’action.

Même les rebondissements qui s’enchainent à partir du milieu du bouquin ne m’ont pas réveillée.

Du coup, je n’ai pas vraiment réussi à m’attacher aux personnages. Je n’ai pas ressenti de besoin compulsif de finir le livre comme ça a pu m’arriver avec d’autres ouvrages. Je n’ai pas vraiment accroché.

C’est dommage, avec un sujet comme ça, il y avait moyen de faire quelque chose de passionnant. D’aller au bout des choses. Pour ma part, c’est resté un peu lisse, même quand les personnages sont poussés dans leurs retranchements.

J’ai refermé le livre avec amertume. Il parait qu’il y a un deuxième tome (et même un troisième) mais je ne suis pas certaine de le lire. En survolant rapidement les commentaires clients sur Amazon, j’ai été un peu rassurée : la plupart assuraient que le deuxième tome était mieux que le premier qui les avait déçus. Alors peut-être qu’un jour, si je tombe à court de lectures (ou si je trouve à l’emprunter), je donnerai une deuxième chance à Kaleb...

 

Bien évidemment, tout ceci n’engage que moi et je t’invite comme toujours, Ami Lecteur, à te faire ta propre opinion et à revenir en discuter dans les commentaires.

Allez maintenant, je vais me lâcher alors si tu ne veux pas de révélations, arrête toi là...

 

Mon avis complet (non censuré, avec spoiler cette fois !) :

Tu l’auras compris, je ne suis pas tombée irrémédiablement amoureuse de Kaleb, heureusement pour ma santé mentale...

C’est un gentil rebelle, un peu caricatural avec son blouson de cuir, ses yeux au beurre noir et ses jeans moulants. J’aurais aimé qu’il utilise son talent pour son confort personnel. La partie de poker était une bonne idée, j’aurais aimé plus de scènes comme ça. C’est un jeune homme à peine sorti de l’adolescence, qui a eu une enfance bizarre, baladé de villes en villes. Je pense qu’il aurait dû se lâcher un peu plus. C’est resté assez superficiel.

D’autre part, Kaleb met des mots sur son aptitude assez facilement. Je sais qu’on peut trouver de tout sur internet mais je trouve ce raccourci un peu facile. J’aurais aimé qu’il cherche plus, qu’il doute, qu’il se demande s’il ne devenait pas cinglé...

L’histoire des jumeaux Armstrong était intéressante, je n’avais pas du tout prévu que l’homme noir était David Armstrong qui va rapidement éclaircir car ses intentions n’ont pas exactement l’air angélique, si tu vois ce que je veux dire...

Mais je n’ai pas compris l’intérêt d’ajouter Sentinel, le colonel taré, une chasse à l’homme, une traque des EDV à la X-Men... L’auteur a peut-être voulu insérer de l’action mais pour moi cela alourdit le récit. Ce tome aurait gagné à être centré sur Kaleb et son don, la façon dont il l’utilise, qu’il découvre ses origines islandaises et qu’au bout d’un moment il tombe sur d’autres EDV qui l’aiguillent dans son évolution.

En résumé, il n’y a pas vraiment de bien, ni de mal. Chacun porte les deux en lui (sauf peut-être le colonel qui est vraiment l’archétype du Méchant).

 

Et toi, Ami Lecteur, qu’en as-tu pensé? Dis-le-moi en commentaire.

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